Poésie intime: Une femme monstrueuse
UNE FEMME MONSTRUEUSE
Oui je suis une Femme J'ai trente lunes et une boîte de Pandore dont jaillit des rayons de puissance terrifiants Un masque aussi, un qui sourit tout le temps et finit par faire peur Je Joue avec des petites marionnettes et réalise avec, tout ce que mon corps désire Mon vieux cerveau visionnaire se shoote de créativité sans fond En sortent des oeuvres d'art de Génie Celui de la lampe que je frotte qui m'offre trois souhaits Milles et unes bagues protectrices en toc qui enchainent les doigts à leurs main comme des fleurs grimpantes qui piquent et font goûter le sang Une boite a musique ancienne, pleine de trésors de pirates, de secrets d'indiennes medicine Aimer comme il faut toutes les âmes qui ont trop souffert, dont les yeux ne peuvent plus pleurer Mais encore aimer trop Les hommes m'ont tout pris mes souvenirs: une incarnation du Diable, une chambre, un être répugnant qui se frotte l'Enfant moi n'a pu oublier cette fermeture floue éclairée, un frère et son sexe entourée d'une petite main Le poids d'un démon qui oppresse encore mon coeur trop lourd qui vomit le diable me fait avaler du Poison de force, du sucre de junkie mon âme violentée par ses doigts dans ma gorge profonde qui finit par éclater orgasme cérébral détourné, endorphines, des mains d'adulte pleines de sang qui cherchent et vérifie que tout est bien la, toute la douleur maronnante …Respiration… Comblons ce vide qu'est notre naissance chante les Mouettes de l'aube c'est l'heure Bleue. Les oiseaux de nuit dorment encore et ceux du matin se réveilleront bientôt. écoutez ce silence. c'est Terrible le Silence quand on souffre seul Jolie lumière, traverse et chauffe la peau de ma plante mourante jaunie qui vient d'enrouler ses feuilles pour s'endormir Que je t'envie quand tu te couches Je ne dors plus depuis longtemps ma félicité semble perdue, mon enfant d'art mort né, son deuil impossible, inhumain mon coeur est haché comme de la viande de pauvre non je ne mangerai plus de viande Cette puanteur de camp de concentration animale me brule le coeur encore Entre Los angeles et San Francisco Au moins je ne me sens pas complètement complice de la destruction de ma mère naturelle Le monde se meurt et vous fermez vos paupières lourdes de tant de malheur Vous vous inondez l'esprit les uns des autres de terreur, de disgrâce, de danger, d'atrocité, de Peur Ha vous ne le saviez pas? le Diable vous espionne Par ce tout petit cercle noir qui voit votre visage tel qu'il est réellement affreusement égoïstes Souriez lui, au hacheur moderne de viande fraîche, Gorges l'avait prédit mais vous n'entendez rien vous me dégoûtez tous J'ai bien essayé de mourir pour ne plus jamais vous voir ni vous entendre comment ça? je n'ai pas le droit? je dois encore vivre parmi tant de malheur et d'âmes vendues? comment osez vous me l'interdire? mais ce sont les fous qui les avalent vos pilules magiques? Je suis folle alors pas de solution, seul le courage du désespoir et la culture de mes propres fleurs du mal que vous consommerez plus tard avec vice ou mépris non, je n'ai pas pu mourir, le noeud était trop dur a nouer ou moi trop faible Pourtant j'ai imaginé ma mort très belle Sur le ponton de la plage ou j'ai tant aimé la Mer et le parfum des fleurs, de la Lune Au bout du ponton , la nuit, dans mon rêve final Les vagues étaient apaisantes et la pierre attachée autour de ma taille Malgré mon Imagination débordante je n'ai pas pu rêver l'eau noyant mon coeur Ni trouver une pierre assez lourde pour me noyer La corde nouée à mon corps ne tenait pas sans noeud Et Puis Comment rejoindre ma Mère adorée sans que mes parents humains n'en souffrent? Impossible Tous les hommes qui ont violé mon coeur sont ils des diables? Il faudrait les comprendre? empathie? oui j'y travaille encore, Laisser le Passé être…c'est Assez Merde J'oublie de respirer Tout le Temps qui passe plus Mal que Bien Heureusement il y a la Musique Je pensais qu'elle ne ne me ferai jamais Mal Pourtant elle me Trahie Non Melody, c'est le Diable Oui c'est cela Le professeur d'Harmonie qui aime trop les petites filles quand elles chantent, angéliques Les hommes et leurs force maléfique, tous ces misogynes qui ont maltraité ma confiance et m'ont trompé si souvent Mais Le masque Sourit encore Et mes Parents ont toujours Peur J'ai tout oublié Quand Tu m'as oublié Je suis morte, Je n'ai plus peur, Je suis un monstre Mais un gentil monstre qui Sourit Une femme puissante de Beauté qui effraie l'Homme, ce Lâche Moi qui croyait avoir appris ma leçon Et bien Non! J'aime un Homme a Nouveau Il rêve de protéger mon âme blessée C'est un être d'exception Un sculpteur de bois, d'émotion Une perle rare d'un océan qui n'existe plus Dont l'eau toxique a tué les merveilles Marines Cet Ange là va-t-il me quitter? ou bien ce sera moi Car l'Homme de sa vie a détruit l'enfant lui, Il a déjà été père, Sainte Victoire, Montagne d'Amour, Puits de tendresse de Sa mère qui doit toujours mourir, De ses frères merveilleusement égoïstes, de Son Père qui Oublie Il n'en pleure que la nuit La Source venant droit de son coeur on ne peut ni la boire ou l'en détourner des Larmes d'Espoir Malgré l'Océan de Mélancolie Ou tu es, Je suis Ce n'est pas de notre faute
Confessions poétiques de MP
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