Cover Girl : Petite Meller
Son univers est déjà iconique, avec comme symboles ses joues roses & sa pop lumineuse. Petite Meller a été nommée au London MTV Video Music Awards , et était notre Cover Girl du Verity Journal – Riot Issue
Enfant, quelle a été ta première vocation ? J’ai commencé par écrire des chansons dans mon «tape recorder» ce qui me venaient en tête, mais plus tard quand j’ai eu ma caméra Sony j’ai commencé aussi à filmer des «situations en musiques» avec mes amis.
D’où viennent tes joues roses ? Cela a commencé quand j’ai été grièvement blessé par le soleil, et ça m’est resté comme une marque de traumatisme que je porte tous les jours, aujourd’hui je ne pourrais me reconnaître sans ce blush aux joues.
Comment as-tu rencontré le réalisateur de tous tes clips, et quelles étaient tes références esthétiques ? Tennessee Mann m’a envoyé un script brillant qui m’a fait rire ! Mon esthétique, elle, est inspirée par un cinéma classique comme celui de Godard ou Tarkovsky.
Penses-tu que la société capitaliste pourrait prendre fin bientôt ? Le bitcoin va faire évoluer le capitalisme mais la politique n’est qu’une réalité parmi tant d’autres, je m’intéresse à beaucoup d’autres réalités plus intéressantes.
Quelle est ta relation avec le cosmos ? Ça me fascine ! Notamment le scientifique Stephen Hawking ou encore le projet Space X d’Elon Musk. D’ailleurs j’ai une nouvelle chanson à ce propos, écrite par la brillante Diane Warren. C’était la première fois que quelqu’un m’écrivait une chanson et à vrai dire, je me suis toujours sentie comme une fille venue de l’espace.
Si tu pouvais être autre chose qu’une chanteuse, qu’est ce que tu ferais ? Je viens de terminer mes cours de philosophie et je prépare un doctorat. Je pense qu’aujourd’hui, vous pouvez travailler dans plus d’un domaine et la philosophie a toujours été mon inspiration principale pour l’écriture de mes chansons.
Quelles femmes admires-tu et pourquoi ? J’admire une femme qui n’a pas peur de danser et de chanter tous les jours pour se remonter le moral. Une femme qui ne se soucie pas des règles ou des normes, une femme qui crée sa propre réalité. Comme Anita Ackerberg dans le film de Fellini qui va dans une fontaine avec un chat sur la tête ou les filles cérébrales d’Hitchcock. J’aime les femmes qui innovent et qui sont des «quick thinkers».
Quelle oeuvre d’art a changé ta vision du monde ? Je pense que c’était un tableau que j’avais dans ma maison, ma mère aime Egon Schiele et Amitié est resté accroché jusqu’à aujourd’hui au-dessus de ma tête; il m’a toujours semblé qu’un couple c’est comme un sac à dos qu’on accroche l’un à l’autre. Le tableau a ensuite influencé ma première vidéo: Nyc Time. Et j’ai aussi d’énormes mains comme dans ses peintures.
Quel est le plus grand défi auquel nous sommes confrontés en tant qu’êtres humains ? Le plus grand défi de la vie est de réaliser notre potentiel. Envers et contre tout. Le laisser sortir de nos doigts et être capable de «donner l’amour aux haineux» ; faire tourner les hélices de notre hélicoptère et s’envoler, ce qui est aussi une chanson de mon nouvel album.
Quelle est la définition de l’amour pour toi? A-t-elle évolué au fil des années ? L’amour est une chose différente pour chacun d’entre nous, il peut venir de la douleur, ou d’un chemin spirituel, ou juste de chaussettes sales. Mais comme l’a dit Alejandro Jodorvsky: «Qu’est-ce que l’univers ? C’est l’amour pur».
Son dernier single AEROPLANE, sortie le 21 juin 2019 est actuellement en écoute sur Spotify
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